Yolanda Díaz, deuxième vice-présidente et ministre du Travail et de l'Économie sociale d'Espagne, a salué l'économie sociale comme un moteur de développement durable, démocratique et juste. Elle a promis de promouvoir ce modèle partout dans le monde, insistant sur son potentiel à renforcer les démocraties, favoriser la transition verte et réduire les inégalités.

Pour les trois prochaines années, Pedreño prévoit de travailler sur des initiatives clés pour ancrer l'économie sociale au cœur des politiques européennes. Díaz a annoncé des mesures ambitieuses, comme la nomination d'un commissaire européen pour l'économie sociale et le lancement de la première recommandation européenne en la matière.

À Rome, le Plan d'action italien pour l'économie sociale a également été lancé, soutenu par plusieurs organisations coopératives italiennes. Ce plan vise à créer un cadre favorable à l'économie sociale en Italie, en adoptant des stratégies législatives et fiscales spécifiques et en optimisant l'utilisation des fonds européens et nationaux.

Avec l'engagement renouvelé de Pedreño et le soutien de leaders comme Díaz, l'avenir de l'économie sociale s'annonce à la fois prometteur et à la fois en danger avec la montée de l'extrême droite. Les valeurs et droits de notre monde ne doivent pas être pris pour acquis, car ils peuvent être très rapidement remis en cause, notamment par des esprits politiques opposés à ceux-ci. Le combat continue, encore et toujours, pour faire en sorte que les valeurs qui nous sont chères persistent dans nos sociétés...