Présentation du plan européen pour l'économie sociale
Ce jeudi 16 décembre a eu lieu l’évènement de lancement du plan d’action européen pour l’économie sociale. Circonstances sanitaire obligeant, le moment fut hybride entre physique et virtuel.
Cela a commencé avec une prise de parole de Nicolas Hazard, fondateur et PDG d'INCO et conseiller spécial en charge de l'économie sociale et solidaire à la Commission européenne qui a rappelé l’importance de l’économie sociale surtout dans des domaines essentiels pour le présent et l’avenir de l’Europe : la santé, la transition écologique, l’insertion sociale (entre autres des NEETS) ou encore dans la promotion des valeurs démocratiques.
Par la suite, les commissaires européen Breton et Schmit ont rappelé l’importance de l’économie sociale, force créatrice d’emploi de valeur et de transition tant écologique qu'économique. N'oublions pas à quel point l’économie sociale était en première ligne pendant la crise du coronavirus et comment cette économie « tricote des liens » pour employer l’expression du commissaire Breton.
Ils ont ensuite développé l'idée que l’économie sociale est une économie moderne car elle œuvre dans la triple transition : écologique, digitale, résilience (elle nous rend plus fort). C'est une économie qui défend des valeurs dans l'emploi, un élément devevnue crucial surtout chez les jeunes. Voici quelques actions spécifiques faisant partie du plan :
- La création d’un portail européen de l’économie sociale
- Initiative «Youth Entrepreneurship Policy Academy»
- La création d’un centre européen de compétences pour l’innovation sociale
- L’initiative «Acheter social»
- Plus d’argent et plus de soutiens financiers
Enfin une rencontre avec le Professeur Muhammad Yunus ainsi que deux tables rondes ont été organisée sur la question des alliances de l’économie sociale et une plus financière sur le « scale up ».
Vous retrouverez des résumés comptes rendu de ces sessions dans les prochaines semaines sur l’observatoire européen de l’économie sociale.
L’économie sociale est sur les rails de l’Union européenne, maintenant c’est à nous acteur·ice·s du mouvement de porter ces projets de donner vie à ces idées – et aux valeurs chères au secteur.