L'Économie sociale et solidaire : un rempart contre l'extrême droite en Wallonie 

Vendredi, 24 Mai 2024

La montée de l'extrême droite en Europe semble s'arrêter aux frontières de la Wallonie... Mais pourquoi cette région francophone de Belgique fait-elle exception ?

Mutuelles, associations, syndicats, ... Des corps intermédiaires solides ! 

La réponse réside en partie dans la robustesse des corps intermédiaires en Belgique francophone. Les syndicats, les mutuelles et les associations jouent un rôle crucial en tant qu'intermédiaires entre les citoyens et les élus. Ils facilitent la communication des revendications et l'application des décisions, renforçant de ce fait le tissu social et politique.

L'impact de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS)

En regroupant les associations et coopératives qui travaillent pour l'intérêt général, l'ESS est un acteur clé parmi ces corps intermédiaires !

L'ESS n'est pas seulement un ensemble d'initiatives locales, mais aussi un moteur d'innovation sociale. Elle influence les cadres légaux et réglementaires, institutionnalisant les nouvelles pratiques qui naissent de son expérimentation.

Conserver la liberté associative !

Un défi majeur pour l'ESS est de maintenir sa liberté associative tout en bénéficiant du soutien public. Cette liberté se perçoit à deux niveaux :

  • Grâce à la critique et la proposition de politiques publiques 
  • En évitant l'instrumentalisation par les financeurs publics

Pour préserver cette liberté, il est essentiel que le dialogue entre les associations et les pouvoirs publics se poursuive et soit constructif.

Responsabilités partagées

La liberté associative repose sur une responsabilité partagée entre les associations et les pouvoirs publics pour plusieurs raisons  :

  • Les associations doivent anticiper les dynamiques politiques et ne pas seulement réagir, mais co-construire les solutions avec les pouvoirs publics.
  • Le financement public doit respecter des critères de co-construction, de durabilité, et de confiance mutuelle. Un bon exemple est donné par l'éducation permanente en Wallonie, où les associations auto-évaluent librement leurs actions pour assurer une reconduction quinquennale des soutiens.

Conclusion : l'ESS est un élément important dans la lutte contre la montée de l'extrême droite ! 

Effectivement, la force des corps intermédiaires et le dynamisme de l'ESS en Wallonie et à Bruxelles jouent un rôle dans la résistance à l'extrême droite. Cette collaboration entre associations et pouvoirs publics, basée sur la confiance et la co-construction, est essentielle pour maintenir un environnement politique équilibré et inclusif !  C'est donc en cultivant cette "sérénité associative" que la région wallonne peut continuer à se distinguer par sa résilience démocratique.