ESS et économie collaborative
Fréquemment présentée comme une manière de produire et de consommer en dehors des circuits habituels du marché, l'économie collaborative apparaît comme le symbole d'un nouveau paradigme économique fondé sur la solidarité et la coopération. Il ne faut toutefois pas oublier qu'elle incarne aussi le capitalisme de plateforme et le phénomène d'ubérisation qui lui est associé. L'occasion pour l'Avise de faire le point sur cette pratique en plein essor, au travers d'une nouvelle publication.
L'économie collaborative repose sur des notions issues de différents courants de pensée et emprunte autant à l'économie de la fonctionnalité qu'au courant alternatif DIY (Do It Yourself). Elle inclut aussi bien des projets à but lucratif que des projets à finalité sociale ou environnementale.
Après une décennie de croissance soutenue, le marché de l'économie collaborative représente aujourd'hui environ 3,5 milliards d'euros par an en France. Tout laisse à penser que ce développement devrait se poursuivre dans les années à venir.
Parce qu'il est important que cela ne soit pas synonyme de précarisation du salariat, l'Avise propose de s'engager pour une économie collaborative sociale et solidaire, soit « une économie horizontale de relation directe tournée vers la mutualisation et le partage des connaissances, des services et des biens où les échanges sont basés sur l'équité, la transparence et la convivialité1 ».
Intéressé.e ? Le dossier ESS & économie collaborative est en téléchargement libre sur le site de l'Avise (voir lien ci-contre).
1 Définition proposée par Hugues Sibille, président du Labo de l'ESS.