Les Scop (sociétés coopératives et participatives) comme les Scic (sociétés coopératives d'intérêt collectif) sont des structures de l'ESS ayant la particularité commune d'être "à participation de salariés". Les salariés sont également sociétaires et par conséquent activements impliqués dans la vie de l'entreprise (principe de gouvernance démocratique du "une personne, une voix"). 

L'objectif de ce programme de recherche est d'analyser les liens entre la coopération interne spécifique à ces structures et la coopération externe (avec les clients, acteurs du territoire, et plus largement l'ensemble de la société). 

À travers l'analyse de cas des Scop et Scic, il s'agit de mettre en lumière le fait que les entreprises dont la gouvernance est démocratique "sont une voie pour dynamiser notre tissu productif et favoriser les synergies entre les acteurs du développement économique et social, en particulier au niveau des territoires, tout en étendant la citoyenneté à leurs salariés".

Sommaire :

La première partie intitulée "Analyses transversales" est composée de trois chapitres qui abordent chacun une thématique spécifique, mobilisant les douze études de cas :

• Chapitre 1 : Les "mondes lexicaux" de la coopération : un essai d'interprétation
• Chapitre 2 : Projet coopératif et gouvernance au-delà des statuts
• Chapitre 3 : Coopération externe : des trajectoires de territorialisation hétérogènes et instables

La deuxième partie présente chacune des douze études de cas, autour de problématiques à la fois adaptées aux structures et à leurs spécificités, mais qui se rejoignent autour d'une trame commune consistant à présenter les principaux traits de la coopération.