“Green job” et logement durable : quel potentiel d’emplois ?

Notes d'analyse
Avril 2011
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Notes d'analyse, Économie sociale, avril 2011

Une réponse pertinente aux défis du réchauffement climatique, par un redéploiement de nos économies dans une direction « soutenable », pourrait être l’un des remèdes à la crise économique actuelle. La création future de centaines de milliers d’ « emplois verts » a d’ailleurs été annoncée dans de nombreux Etats membres : cet engagement transcende les pays et les partis et nul gouvernement ne peut aujourd’hui le négliger au cours de son action. L’Union européenne elle-même a un rôle important à jouer en la matière.

En ce qui concerne le domaine du logement, celui-ci concentre 40% de la consommation totale d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre. Mais le secteur de la construction et de la rénovation de bâtiment est également celui qui offre le plus fort potentiel technique et économique de réduction des émissions, et où le potentiel de création d’emplois est le plus important. Ces emplois sont généralement exercés par des personnes travaillant déjà dans le secteur du bâtiment, mais sont redéfinis par la « révolution verte » et les exigences d’efficacité énergétique.
Ainsi, les mesures et les investissements dans la promotion de l’efficacité énergétique des bâtiments auraient des effets positifs sur l’emploi et l’économie, et en particulier dans le secteur du bâtiment, large filière professionnelle aux caractéristiques et métiers si particuliers. Mais dans quelles mesures exactement ?