Quand les accords commerciaux participent à l'inclusion des refugiés

Jeudi, 17 Janvier 2019

Parmi les populations les plus vulnérables, les réfugiés sont particulièrement touchés et se retrouvent démunis sur tous les plans. Ils sont particulièrement amenés à trouver des opportunités à travers le secteur informel. C'est là qu'intervient l'Organisation Internationale du Travail (OIT) à travers deux projets.

Depuis le début du conflit syrien en 2011, ce sont plusieurs millions de personnes qui sont parties sur les routes de l'exil. Si certains partent pour l'Europe, la plupart trouvent refuge dans les pays voisins soit environ 5,45 millions recensés en décembre 2017 par le Haut Commissariat au Réfugiés (HCR) qui ont trouvé refuge au Liban, en Turquie, en Jordanie et en Irak.

Soutenu par l'Union Européenne et le Royaume des Pays-Bas, l'OIT développe en Jordanie des projets d'inclusion par le travail des populations syriennes qui participent à la création de biens manufacturés  destinés à l'exportation vers l'Union Européenne.

Un des projets de l'OIT concernait l'ouverture d'un centre pour l’emploi du camp de réfugiés d’Azraq afin de permettre une meilleure intégration au marché formel. Par la suite, des accords commerciaux ont vu le jour entre l'Union Européenne et la Jordanie dont certaines clauses doivent permettre l'amélioration du bien-etre social et économique des différentes communautés dont les refugiés syriens.

A présent, ce sont près d'une dizaine de centres pour l'emploi qui ont ouvert à travers le pays permettant à des populations vulnérables d'acceder à un travail décent.

Veuillez trouver ci-contre l'article complet sur le site de l'OIT.