L’assurance dépendance

Conscient de la nécessité d’assurer une base financière sur le long terme pour soutenir l’assurance dépendance, certains pays, comme l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas ou la Suède, ont mis en place des contributions spécifiques et des programmes adaptés, tant par  l’assurance sociale universelle que par la voie des impôts, ce qui rend plus clair et précis la gestion financière.

L’avantage d’un tel dispositif est d’intérioriser de la part des travailleurs la question du vieillissement et de sa prise en charge. Cet aspect est encore très largement sous-estimé aujourd’hui mais constitue pourtant une des réponses possibles à l’explosion du coût de la prise en charge des personnes dépendantes.

En Allemagne, l’ouverture des droits à l’assurance dépendance mène à l’attribution soit de services en nature, soit de transferts financiers. Les prestations sont soit assurées par la famille, soit le travail au noir. Ce dernier étant en Allemagne, comme en Italie, la figure principale des services à domicile.

En Belgique, seule la Flandre a instauré depuis 2001 une telle assurance qui est obligatoire pour toute personne résidant sur son territoire et âgée d’au moins 26 ans. Chaque personne est obligée de contribuer au système en le finançant à hauteur de 25 euros par an. L’assurance dépendance couvre uniquement des frais non médicaux (soins à domicile, soins de proximité, etc.). Les seniors qui sont reconnus comme lourdement tributaires de soins à domicile peuvent recevoir 125 euros par mois. 
Les personnes âgées séjournant dans une maison de repos, une maison de repos et de soins ou une maison de soins psychiatriques peuvent recevoir 125 euros par mois.