La Prison de Bastøy Réintégration des anciens prisonniers dans la société et dans le travail

Le concept d’une prison « humaine – écologique » qui a pour objectif de soutenir la réintégration et la réhabilitation des anciens prisonniers.

Les objectifs

  1. Faciliter la réhabilitation et la réintégration des anciens prisonniers pour réduire les crimes, les problèmes familiaux, en particulier pour les enfants de criminels.
  2. Créer des opportunités de réinsertion pour tous les prisonniers qui ont été mis en liberté afin d’éviter les récidives.
  3. Contribuer à une société plus humaine, spécialement concernant les anciens prisonniers.
  4. Introduire une orientation de développement plus viable au programme d’activités de la réhabilitation (l’agriculture organique).

Statut juridique 

Le projet n’a pas une forme légale particulière. C’est une initiative spécifique au sein de la Prison de Bastøy, gérée en association par des organisations privés et publiques.

Historique 

Le projet de la prison de Bastøy est une partie d’un programme national basé un journal parlementaire issu en 2008 (Stortingsmelding 37 2007-2008), où on a précisé une nouvelle stratégie concernant le traitement et la libération des prisonniers. En effet, La direction du travail et d’assistance sociale norvégienne (NAV) a décidé de créer un projet national
qui pour objectif de travailler sur l’amélioration de la coopération entre la prison et la mairie de la ville où le prisonnier demeurera après sa libération et le bureau de travail et d’assistance sociale. Un des objets principaux de cette stratégie est d’aider les prisonniers à retrouver une vie normale avec un emploi, un logement, etc.
Le projet de la prison de Bastøy est l’un des 7 projets qui s’étend en Norvège. La prison de Bastøy est une prison à sécurité minimale et se situe sur l’île de Bastøy en Norvège, à environ 75 kilomètres au sud d’Oslo. La prison se compose de 115 prisonniers et de 69 employés.

Activités 

La prison de Bastøy a été appelée « la première prison humaine – écologique » du monde. Ses valeurs de base sont l’écologie, l’humanisme et le développement des responsabilités. Les prisonniers vivent dans des chaumières en bois, travaillent dans le ferme de la prison et ont accès à des activités pendant les heures libres (promenades à cheval, pêche, tennis, et ski de fond). Ce projet local était un effort joint entre :

  • L’équipe qui s’occupe des récidivistes (Kriminalomsorgen), qui est le bureau du gouvernement et qui a la responsabilité de la direction des prisonniers, définit le mode et but du châtiment, prévient les actes criminels nouveaux et s’occupe des questions de sûreté en général. En plus de cali elle s’assure des conditions d’habitation viables pour les prisonniers.
  • La direction du travail et d’assistance sociale norvégienne (the Norwegian Labour and Welfare Administration, NAV) qui est l’entité publique responsable de l’assistance sociale et de l’emploi, dont la tâche principale est de coordonner le règlement du gouvernement.
  • KREM – Kreativt og mangfoldig arbeidsliv [L’atelier créatif et divers] est une entreprise privée classifiée « entreprise sociale » parce qu’elle tente de résoudre les problèmes de l’emploi et de l’assistance en étant viable en tant qu’entreprise commerciale.

A travers l’agriculture organique, les prisonniers produisent une grande partie de la nourriture qu’ils mangent. De plus, un programme a commencé,avec la participation de plusieurs autres prisons, pour réintégrer les prisonniers dans la société. Voici la contribution de KREM au projet : envoyant et traçant systémiquement les compétences des personnes, et en les motivant à avoir confiance en eux-mêmes, ils les aident retourner à une vie pleine de sens après leur libération.Le programme est une partie de la nouvelle stratégie du gouvernement norvégien concernant le traitement des prisonniers. L’objet de la stratégie est d’aider les prisonniers à retrouver un emploi, un logement,etc. L’agence du gouvernement qui dirige cet oeuvre est NAV. En général il s’agit d’emploi, d’assistance sociale et des questions à propos d’assistance médicale.

La méthode de KREM encourage systématiquement la confiance en soi et la confiance en ses compétences, ce qui motive les participants à suivre ce programme et son suivi proposé par NAV. L’oeuvre de KREM est aussi fondée sur la communication et les réunions jointes : renseigner, planifier, faire des rapports et améliorer les compétences.

Les résultats

Les résultats de cette initiative sont tellement nouveaux qu’on ne peut pas les mesurer avec précision. Les témoignages des participants dans ce programme sont positif. Si un prisonnier est remis en liberté sans être préparé, il va probablement
commettre d’autres crimes. KREM a été contacté par une autre prison à propos de l’atelier à Bastøy. Cela prouve que cette expérience peut inspirer les autres prisons. Une anecdote est racontée par un prisonnier : « J’ai été jugé coupable d’escroquerie, c’était ma première condamnation, une peine de deux ans de prison. Je veux utiliser mes expériences d’une manière constructive. La formation de KREM m’a permis de me rendre compte de mes capacités. Je peux aider les autres après ma libération de prison. C’est ce que je veux faire exactement. Quelque soit le niveau bas ou vous vous êtes mis, les autres peuvent être encore plus bas que vous. »

Contacts

  • Lene Therese Vallestad est directeur de projet dans  la direction de travail et d’assistance Norvégienne (NAV) : lene.therese.vallestad@nav.no : (0047) 97 55 00 39
  • Hilde Dalen est l’initiateur de ce projet pour KREM : hilde@krem-norge.no : (0047) 95242763

Source: L’Atlas des bonnes pratiques de création d’emploi d’inclusion sociale, la finance éthique pour une Europe active créative et solidaire, FEBEA, Bruxelles, 2010

Pays: 

Europe hors UE

Thématiques: