Créée en 2013, la Journée de la femme digitale a pour objectif de donner envie aux femmes qui le désirent d'oser se lancer dans le monde du digital, d'entreprendre et d'innover. Chaque année, cette journée réunit des acteurs de l'économie digitale pour tendre vers un monde de l'IT toujours plus inclusif. Dans le cadre de cette édition, l'association a dévoilé son « Manifeste pour un monde digital inclusif » dans lequel les acteurs signataires se sont engagés à promouvoir l'engagement des femmes dans ce nouveau secteur florissant :

« En fonction de leur activité, les signataires s’engagent à se fixer et à respecter chaque année des objectifs de mixité en termes de : pourcentage de femmes participant aux formations ou cursus universitaires liés au digital, part des femmes dans les recrutements, féminisation des équipes (photographie du résultat obtenu), financement de projets portés par des équipes mixtes (pour les banques ou les grandes entreprises qui soutiennent des start-ups ou des projets innovants en interne). Un comité des sages est créé pour évaluer l’efficacité des actions engagées et en rendre compte en avril 2020. »

Plus encore, la journée a été ponctuée d'une remise de prix. Les « Margaret », prix attribués en l'honneur de l'informaticienne de la NASA Margaret Hamilton, récompensent l'audace et la créativité des femmes dans le secteur du digital. Ont été récompensées : 

• Julie Davico-Pahin, qui a cofondé Ombrea, start-up agritech basée sur l’IA qui propose une solution de protection des cultures face aux changements climatiques.
• Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, plateforme qui vise à concevoir et à promouvoir des outils technologiques visant à faciliter l’accès égalitaire à une éducation de qualité pour les enfants dès le plus jeune âge.
• Rebecca Enonchong soutient le développement de start-up ouest-africaines à travers le réseau Afrilabs dont elle dirige le conseil d’administration. Elle est également fondatrice d’Apps Tech, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d’applications d’entreprise. 
• Diariata N’Diaye, fondatrice de App-Elles, une application reliée à un bracelet connecté en Bluetooth qui a pour but de venir en aide aux femmes victimes de violence. 

La JFD se lance à présent en Afrique et sera organisée à Dakar le 13 juin 2019. En effet, le continent africain est en plein développement technologique et très dynamique en matière d'entrepreunariat féminin (27% de femmes entrepreneures).

C'est sans surprise que notre partenaire Simplon était l'un des acteurs de cette journée et signataire du Manifeste! En effet, Simplon s'inscrit pleinement dans cette volonté de promouvoir et renforcer la place de la femme dans le secteur numérique. Le vendredi, Simplon propose une newsletter particulière : les vendredis éveillés qui sont des veilles hebdomadaires sur les actualités féministes du monde de l'IT. Rejoignant l'ambition d'atteindre la parité dans les formations aux IT et plus largement dans le monde du numérique, Simplon propose également un programme de formation à destination des femmes : le programme #Hackeuses est une formation gratuite de six semaines pour lancer les femmes dans le digital et les initier au code. De plus, les actions « Dégenrons la Tech » à destination des entreprises sont des ateliers ayant pour objectif de sensibiliser les collaborateurs au rôle des femmes dans la technologie.