La station de métro Ellingsrud

Le projet de la station de métro d’Ellingsrud a pour objectif de régénérer une zone urbaine problématique, par l’engagement des personnes causant des troubles et de la société locale, à l’intérieur d’un projet commun.

La station de métro d’Ellingsrud était un endroit dangereux (violence, graffitis et vitres cassées) et l’entreprise gérant le métro à Oslo envisageait sa fermeture. L’idée est venue d’organiser une activité positive dans cette zone et permettre ainsi d’économiser sur les dépenses liées à la sécurité et au nettoyage pour améliorer, dans le même temps, les alentours. Le projet a été positivement accepté en traitant, conformément à ses principes, la jeunesse comme une source de ressources et non de problèmes. L’offre, qui donne aux participants la possibilité de décider de la façon dont ils souhaitent apporter leur aide volontaire, est une façon de leur apprendre la responsabilité et la confiance en soi dans l’initiation de nouvelles entreprises.

Plutôt que de chasser les jeunes occupant la station, on les a accueillis et on leur a proposé des tables, des chaises et des matériaux de lecture. La zone de la station de métro a été décorée de façon artistique par les jeunes, et ils ont installé des plantes et des tableaux d’information sur les autres formes d’activités dans le quartier. Des activités se sont mises en place pour divers groupes d’âge, telles que des terrains de football, des excursions à pied, des projets de film, des concours de talent et des conférences au sujet de l’environnement local. On trouve aussi un club de jeunesse permanent, une association de voisinage et un immeuble commun pour le quartier. Un employé, avec l’aide d’un groupe de volontaires, est en charge de l’organisation des activités. Toutes les actions entreprises ont également une influence sur le niveau d’emploi local.

Les résultats

  • L’entreprise a été financée à partir de nombreuses sources comme la société locale, l’entreprise de gestion du métro, le kiosque local et de nombreux volontaires.
  • Au cours des deux premières années de mise en place du projet, le coût de nettoyage des graffiti a été réduit de 510 000 NOK (~65 000 euros) à 45 000 NOK (~6 000 euros) (économies pour l’entreprise gérant le métro).
  • Un mois avant le début du projet, le coût de remplacement des vitres cassées était de 113 000 NOK (~14,5 milliers d’euros) et, une année plus tard, de 28 000 NOK (~3,6 milliers d’euros) pour une période d’une année.

Source : L’Atlas des bonnes pratiques de création d’emploi d’inclusion sociale, la finance éthique pour une Europe active créative et solidaire, FEBEA, Bruxelles, 2010

Country: 

Europe outside EU

Thematics: